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исповедь хулигана на испанском

СообщениеДобавлено: 19:20:11, Пятница 30 Январь 2009
Mick
http://www.goear.com/listen.php?v=f4c22b2
послушать можно тут

http://www.angelo-branduardi.com/confesiones.htm
обложка одноименного альбома

Confesiones de un malandrin
(Carlos Toro - Angelo Branduardi)
Me gusta caminar con los cabellos
Cayendo despeinados por mis hombros.
Así me divierto corriendo el riesgo
De vuestro otoño sin arroyos.
Me gusta recibir en pleno rostro
La súbita punzada de la injuria.
Para sentirme vivo lo soporto
Bajo la protección de mi armadura.
Y me vuelve a la mente aquel paisaje
Que las cañas y el musgo han sumergido.
Y el amor de los míos, que no saben
Que han tenido un poeta en vez de un hijo.
Que me quieren lo mismo que a los aires,
A la lluvia y a todo cuanto tocan.
Raro será que quien me ofenda escape
A la punta de su horca.
Pobrecitos mis padres aldeanos,
Tan ancianos y siempre temerosos
Del Señor de los Cielos procelosos,
pueblerinos que nunca comprendieron
que su hijo querido y solitario
es el primer poeta de estos pagos,
y con zapatos como una patena
y sombrero de copa se pasea.
Mas sobrevive en él la cortesía
Del típico golfillo campesino
Que, ante el cartel de una carnicería,
le hace una reverencia al solomillo.
Y cuando encuentra algún cochero,
su pobre cuna le vuelve a la memoria,
y quisiera la cola del jamelgo
llevarla como el velo de una novia.
A la patria la amo,
aunque inferma de troncos oxidados.
Adoro los hocicos de los puercos
Y los suspiros de los sapos.
Estoy enfermo de infancia, de recuerdos
Y de blancos crepúscolos de invierno.
El acero se curva con el fuego
Para sentir calor y sueño.
A la cumbre del árbol yo trepaba
Para robar los huevos de los nidos.
¡Quién sabe si las copas siguen altas!
¡Quién sabe si los troncos se han podrido!
Y tù, querido perro, pobre amigo,
viejo y ciego, vencido por los años,
das vueltas y más vueltas sin sentido
por la complicidad de los establos.
Y me encanta mi pinta de golfante
Cuando en casa robaba unos mendrugos
Y los comía con cualquier tunante
O quizá con un perro vagabundo.
Yo jamás he cambiado.
Pienso y siento lo mismo de lo mismo
Se me escapan los versos de las manos
En busca de otro sueño como el múo.
Buenas noches. Los ojos del silencio
Me acechan desde el filo de la bruma.
Tras mi ventana crecen los deseos
De gritar contra la luna.
La noche es tan hermosa
Que pienso que morir no dolería.
¡Qué importa si mi espíritu es perverso
si mi pecado me hace companía!
Pegaso cansado y visionario,
tu galope carece ya de cura.
Vine como un maestro solitario
Y ya no canto más que miniaturas.
De mi cabeza de uvas maduras
Va goteando el vino en cabellera.
Quieto ser una vela de fortuna
Rumbo a un país sin nombre ni bandera.

СообщениеДобавлено: 09:10:30, Вторник 24 Февраль 2009
outsider
я на испанском не очень, но уху приятно ) Спасибо !

СообщениеДобавлено: 23:32:46, Пятница 27 Март 2009
НОТЬКА
незнаю испанского. немогу оценить. знаю, что Есенин самый переводимый на др.языки русский поэт. У кого есть стихи Есенина на французком и английском, увы знаю только эти языки, пришлите пожалуйста ?

СообщениеДобавлено: 16:21:21, Четверг 02 Апрель 2009
Mick
Confession d'un malandrin
(E.Roda Gil - A. Branduardi

Je passe, les cheveux fous dans vos villages
La tête comme embrasés d'un phare qu'on allume
Au vent soumis je chante des orages
Aux champs labourés, la nuit des plages.
Les arbres, voient la lame de mon visage
Où glisse la souillure des injures
Je dis au vent l'histoire de ma chevelure
Qui m'habille et me rassure.
Je revois l'étang de mon enfance
Où les roseaux et toutes les mousses dansent
Et tous les miens qui n'ont pas eu la chance
D'avoir un fils sans espérances.
Mais ils m'aiment comme ils aiment la terre
Ingrate à leurs souffrances à leurs misères
Si quelqu'un me salissait de reproches
Il goûterait la pointe de leurs pioches.
Paysans pauvres, mes pères et mères
Attachés à la boue de cette terre
Craignant les seigneurs et leurs colères
Pauvres parents qui n'êtes même pas fiers
D'avoir un fils poète qui se promène
Dont on parle chez les rois et chez les reines
Qui dans des escarpins vernis et sages
Blesse ses pieds larges et son courage.
Mais survivent en moi comme lumières
Les ruses d'un voyou de basse terre
Devant l'enseigne d'une boucherie campagnarde
Je pense aux chevaux morts, mes camarades.
Et si je vois traîner un fiacre
Jailli d'un passé que le temps frappe
Je me revois aux noces de campagne
Parmi les chairs brûlées des paysannes.
J'aime encore ma terre
Bien qu'affligée de troncs bavards et sévères
C'est le cri sale des porcs que je préfère
A tous les discours qui m'indiffèrent.
Je suis malade d'enfance et de sourires
De frais crépuscules passés sans rien dire
Je crois voir les arbres qui s'étirent
Se réchauffer et puis s'endormir.
Au nid qui cache la couvée toute neuve
J'irai poser ma main devenue blanche
Mais l'effort sera toujours le même
Et aussi dure encore la vieille écorce.
Et toi le grand chien de mes promenades
Enroué, aveugle et bien malade
Tu tournes la queue basse dans la ferme
Sans savoir qui entre ou qui t'enferme.
Il me reste des souvenirs qui saignent
De larcins de pain dans la luzerne
Et toi et moi mangions comme des frères
Chien et enfant se partageant la terre.
Je suis toujours le même
Le sang, les désirs, les mêmes haines
Sur ce tapis de mots qui se déroule
Je pourrais jeter mon cour à vos poules.
Bonne nuit, faucille de la lune
Brillante dans les blés qui te font brune
De ma fenêtre j'aboie des mots que j'aime
Quand dans le ciel je te vois pleine.
La nuit semble si claire
Qu'on aimerait bien mourir pour se distraire
Qu'importe si mon esprit bat la campagne
Et qu'on montre du doigt mon idéal.
Cheval presque mort et débonnaire
A ton galop sans hâte et sans mystère
J'apprends comme d'un maître solitaire
A chanter toutes les joies de la terre.
De ma tête comme d'une grappe mûre
Coule le vin chaud de ma chevelure
De mon sang sur une immense voile pure
Je veux écrire les rêves des nuits futures